Rater un événement parce qu’on ne peut se cloner fait partie de la vie. On choisit la meilleure option ou le truc prioritaire en maudissant le sort d’avoir organisé deux activités intéressantes la même journée. Parfois, la chance nous surprend avec une seconde opportunité; alors il ne faut pas rater son coup!
Après avoir dû passer mon tour pour le neuvième anniversaire du Saint-Bock (l’Oktoberfest de Beau’s ayant remporté la mise samedi dernier), je m’étais promis de me reprendre l’an prochain pour le dixième. Or, deux jours plus tard, un détour obligatoire à la bibliothèque nationale est devenu une bonne excuse pour aller observer l’ardoise extérieure de cet établissement licencié. C’est avec bonheur que j’y ai lu quelques « restants » du samedi! Je n’ai donc pu résister à la tentation de me gâter avec deux petites consommations…
RIP 2009 (S.-B.) Bourbon County Imperial Stout 2013 (G. I.)
Le Russian Imperial Porter 2009 du Saint-Bock m’avait bien plu la première fois, mais mon souvenir en était un peu flou. Ce breuvage bien foncé dégage des arômes de pain grillé et de chocolat noir. Peu de mousse et peu d’effervescence dans le verre. En bouche, c’est un porter plutôt sage et équilibré malgré le taux d’alcool élevé (14,5%) et mes attentes. Il y a la présence du chocolat noir qui englobe le reste, comme le café, la date, la mélasse. De texture onctueuse, ce précieux liquide réchauffe l’oesophage sans laisser une trace sucrée sur son passage. Un très bon porter qui se dévoile timidement au lieu d’exploser en bouche. 8/10
Dans le cas du Bourbon County Imperial Stout 2013 de Goose Island, c’est tout le contraire; ça explose de partout! Au nez, fruits confits, bourbon, vanille, café, chocolat noir et j’en passe. En bouche, c’est tout ça en concentré! Comment peut-on réussir à brasser un tel élixir? C’est bon sur toute la ligne. Il y a une richesse et une complexité dans ce qui frappe nos papilles gustatives. Un mélange divin de malt grillé, de chocolat, de café, de boisé, de légèrement fumé, de fruits secs, de vanille, de pur bonheur. Une touche caramel pour accompagner la finale chaude et alcoolisée (plus de 14%). À chaque gorgée, on redécouvre ce bouquet de saveurs avec étonnement. Tout y est sans prendre trop de place. Pas loin de la perfection, vraiment pas loin… 9,75/10
2 réponses sur « Vive les restants! »
Vive la R.I.P.!
Elle saura , peut-être, me réconcilier avec le monde de la bière!…
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Tant mieux si cette bière vous a fait cet effet!
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