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Chronique économique #2

La chronique précédente ayant étonnamment suscité un vif intérêt, Houblon Philozique récidive en invitant cette fois-ci un responsable du contrôle de la qualité dans une grande entreprise alimentaire (et propriétaire d’une petite houblonnière en devenir), le sympathique Spitty.

https://houblonphilozique.wordpress.com/2016/01/16/chronique-economique-1/

Nos salutations, cher Spitty! Occupé comme toujours?

Pareillement nous singulier! Occupé en effet, mais heureux de contribuer une fois de plus.

Ça part fort… Concentrons-nous sur le sujet du jour: la consommation de bière et le budget. Respectez-vous certains critères relatifs au prix lorsque vous achetez de la bière?

Question un peu complexe, non? En fait, vous voulez savoir combien je suis prêt à payer pour une bière et combien je suis prêt à dépenser par semaine, c’est cela?

Mettons…

Je devrais être celui qui vous pose des questions, ça irait mieux! Vous me ferez signe quand vous voudrez être interviewé(s). Pour répondre à vos questions, je dirais que je dépense en moyenne entre 20 et 50 dollars par semaine selon les activités proposées. Si je demeure sagement seul à la maison, c’est plutôt 20$, mais si je rejoins des copains, surtout dans un établissement licencié, 50$ est plus juste.

Vous êtes davantage un consommateur social?

Non, je bois juste de façon moins dispendieuse dans la solitude. Un peu à l’image du comptable marbré de la chronique précédente mais en moins cheap.

Moins cheap? Vous insinuez donc que boire de la bière à moins de deux dollars la bouteille/canette (de 330 à 355 ml) est cheap?

Un peu, mais ça me faisait surtout plaisir d’écorcher au passage le comptable moralisateur.

On en parlera un autre jour si vous y tenez, mais revenons à ce mot, cheap, que signifie-t-il pour vous?

Rendu en 2016, je trouve inconcevable que quelqu’un se contente de boire de la bière ordinaire pour sauver quelques dollars. Je préfère boire une plus petite quantité pour respecter mon budget plutôt que de boire des trucs moches.

Donc, vous ne buvez plus de produits à ces prix-là?

Rarement. En fait, je consomme les différentes bières que les Houblongols, dont je fais partie, brassent et quelques produits comme la St-Ambroise Double IPA et la Boréale IPA occasionnellement.

beer_doubleipa

Vous admettez alors que c’est possible boire « convenablement » sous les deux dollars la consommation…

Oui, mais on fait vite le tour de la houblonnière si on aime la diversité; vous saisissez? Je me tourne plutôt vers la tranche des bières de 2 à 4 dollars (jusqu’à 6$ pour un format 471-500 ml ou 8$ pour 600-750 ml) pour apaiser ma soif de nouveauté et de qualité.

4$

Vous pouvez nous donner des exemples?

Je pense tout de suite aux bières du Castor et du Dieu du Ciel! Deux brasseries qui offrent une grande gamme de produits dans cette tranche de prix. Parmi mes achats réguliers, il y a la Yakima et la Moralité, deux incontournables. J’aime bien la 128 de Farnham et la série Cyclope de Dunham également, sans oublier la Billy Bishop du Bilboquet.

ddcmoryakima (3)

Et les bières plus chères?

J’ai un avis partagé sur la chose. Je suis prêt à allonger d’autres dollars si je veux gâter un ami, souligner un événement particulier, goûter à un produit exclusif (assemblage, vieillissement en fût de bourbon, …) ou boire dans un établissement quelconque. Par contre, seul à la maison, je respecte mon budget tout en respectant également mes critères de qualité ci-haut mentionnés.

En poussant votre propre logique un peu plus loin, vous ne pourriez pas décider de favoriser la consommation de ces bières plus dispendieuses en diminuant tout simplement le nombre de bouteilles/canettes bues?

Euh… non! Pour deux raisons. 1. J’aime les bières que j’ai nommées et j’ai parfois simplement besoin d’en prendre une pour diminuer les tensions vécues à la maison. Vous savez, ce n’est pas toujours facile la vie de famille quand on est père, beau-père, conjoint, locataire, travailleur salarié et wannabe entrepreneur… 2. Ces fameuses bières me satisfont amplement. Pourquoi payer plus pour arriver au même résultat? Je sais que Roosshima n’aimera pas ma comparaison mais je vous la partage quand même. C’est comme au club de danseuses cette affaire-là. Débourser davantage pour pouvoir toucher? Non merci! J’étais (remarquez le verbe au passé, je suis guéri alors je ne vais plus aux danseuses) pleinement satisfait avec la danse de base, mon imagination s’occupait du reste. Pas besoin de toucher ou d’aller dans l’isoloir…

Exemple de mauvais goût… merci quand même, Spitty!

Comme les bières à Dubby, hein?

Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!

Qui a dit que bière et danse n’allaient pas bien ensemble?

Photo: Flickriver.com

5 réponses sur « Chronique économique #2 »

Je n’aurais su l’expliquer aussi bien. J’aime bien cette explication Julie V. Vous semblez le connaître autant que moi??? Avant, il pouvait déployer sa hargne sur une multitude d’activités et de choses. Mais maintenant qu’il est tranquille, je suis son souffre douleur. Peu importe, Dieu me protège…

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