La série Cyclope de la Brasserie Dunham en est à sa cinquième version, la Epsilon, cinquième lettre de l’alphabet grec, après les Alpha, Bêta, Gamma et Delta. Après avoir goûté à ce brassin à l’EtOH, un soir de neige et de brouillard syndical, j’attendais impatiemment la version bouteille pour confirmer ou non, tranquille à la maison, ce que j’avais cru déceler en début janvier…
Les houblons utilisés cette fois-ci sont le Rakau et le Nelson Sauvin. De mémoire, ça me ramène à la Saison Rakau du Castor; bière que j’aimerais bien avoir sous la main présentement d’ailleurs, question de comparer évidemment!
Dès que la bière est versée dans le verre, une armée de petites bulles précoces se collent les unes aux autres et se perdent dans une mousse assez fournie. Des arômes d’agrumes et d’herbes sauvages taquinent mes narines; ça donne soif!
Dès que le liquide atteint les zones sensibles de la bouche, on reconnaît les agrumes classiques de la série, mais il y a plus de subtilité que les deux dernières cuvées. Moins pamplemousse, plus autre chose; mais qu’est-ce que c’est au juste? Un mélange de melon, de pêche, de fruit de la passion et de raisin blanc avec une petite touche de pin en finale, plutôt courte et sèche ici. Le Nelson Sauvin est moins « vineux » que prévu, ce qui est loin de me déplaire! Un bel exemple d’équilibre entre le pamplemousse et les fruits tropicaux, une IPA moins amère et agressive que certaines de la série. Probablement ma préférée après la Bêta.
À 5,7% d’alcool (et 60 IBU), il s’agit d’une parfaite bière de soif pour n’importe quelle occasion. Un pm de football, un souper épicé ou une soirée entre amis? Oui ça le fait… Et côté budget, on parle ici d’une bière à moins de trois dollars la bouteille.
Je serais bien curieux de goûter à une version DIPA de celle-là!
Cyclope Epsilon – Brasserie Dunham: 9/10
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