C’était pas un goaler? me demanderaient sûrement quelques-uns d’entre-vous, mais je me fous de l’ancien cerbère des Pens de Pittsburgh (et de cinq autres formations de la LNH). Ici, Barrasso est un solide band qui ne fait pas dans la dentelle mais plutôt de la musique dans tes dents! Mettez vos « mouthpieces », ce sera plus sécuritaire…
On s’ouvre quoi en accompagnement? Je propose de la Boréale IPA car c’est ce que je buvais les deux fois que j’ai vu ce groupe en action!
J’espère que le FBI ne fichera pas mon empreinte digitale!
Quoi de mieux qu’un tel classique pour nous graisser le gosier qui s’assèche trop rapidement lors d’un concert rock! Une IPA houblonnée qui goûte les agrumes, qui sent le floral et qui se laisse boire facilement entre deux refrains; comment ne pas être heureux? En prime, une belle amertume qui se mélange à merveille avec le punk « vieille école rentre dedans » de Barrasso! Vive Boréale, vive les Foufs, vive Barrasso!!!
Boréale IPA : 8/10 en canette, 9,5/10 en show!
L’album Des X, des croix, des pointillés
Quelle galette attendue que celle-là! Depuis le Pouzza 2014 que je la souhaitais arriver dans les bacs. Ça aura pris un deuxième Pouzza avant d’entendre la version « studio » de leur oeuvre. Barrasso part fort avec Coup de dés qui se rend directement dans votre pied qui se met à taper sur le plancher. Premier constat: on entend clairement la voix! En live, le mur de son des trois guitares prenait presque toute la place, laissant à peine un petit filet à la voix du chanteur. Agréable, même si l’effet en spectacle était saisissant et apprécié. Puis l’album continue avec Argenterie et scalpel qui découpent le silence en installant une atmosphère survoltée. Arrive ensuite la pièce du clip promotionnel, 7021, avec son refrain assassin et son texte poignant. Le groupe ne lève pas le pied avec Nokolaye, Vallée de la mort et MMCPVDC jusqu’à l’étrange instrumentale Manoir Cujo qui laisse poindre un suspense malsain à l’horizon. Le cd se conclut avec les rythmées Fil de fer et Murs en carton qui nous font maudire que le tout ne dure qu’une demi-heure! Tout au long de cette trentaine de minutes, on voyage sous hypnose au travers les nombreux crescendos des pièces, force incroyable du band. Un vrai petit bijou!
Barrasso – Des X, des croix, des pointillés : 8,5/10
Une réponse sur « Barrasso frappe et compte »
[…] ²) Voici la critique de l’album Des X, Des Croix, Des Pointillés paru sur le site de Phililizozique: https://houblonphilozique.wordpress.com/2015/07/06/barrasso-frappe-et-compte/ […]
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