Le mystérieux Till vient de lancer son projet Lindemann en compagnie d’un autre spécimen, Peter Tägtgren (Pain, Hypocrisy). Une galette qui rappelle bien évidemment Rammstein mais qui se démarque à sa façon, principalement avec le chant en anglais. Quoi de mieux qu’une séance de clavardage avec Spitty pour mieux cerner cet album!
Salutations, ami Spit, prêt pour cet entretien?
Oui, je me suis assuré de prendre mon temps cette fois-ci pour ne pas répondre trop spontanément. Ma blonde m’a remis sur le nez certaines déclarations et des collègues de travail se sont permis quelques commentaires personnels.
Que veux-tu dire?
Il paraît que je me plains la bouche pleine car mes responsabilités paternelles ne sont pas si exigeantes que cela et aussi parce que je bénéficie de beaucoup de temps libre pour vaquer à mes occupations. De plus, on me reproche de choisir des bières d’ailleurs alors qu’il y en a d’excellentes ici. Pas facile exprimer des choix qui plaisent à tout le monde…
Oh, tu risques donc de t’aventurer sur un terrain glissant en commentant cet album de Lindemann…
Non, c’est correct. C’est toi le coupable, je réponds à ton invitation.
J’assume alors!
J’espère bien…
Débutons avec la pochette, tu en penses quoi?
C’est très beau, très Till, très rock! Mais ce n’est rien à côté des photos et des illustrations à l’intérieur du digipak. Du grand art visuel!
Bien d’accord avec toi.
Il n’y a pas que Rio qui peut se permettre de commenter l’art visuel…
Revenons à notre sujet, tu as des pièces préférées?
Skills in Pills donne le ton à l’album avec un rythme très Rammstein et un refrain accrocheur. L’humour grinçant de Till fait rire jaune, j’aime bien; vive les pilules! Puis cette dynamique Ladyboy qui nous donne envie de bouger et de nous éclater. Sur la photo qui accompagne cette chanson, Peter semble avoir emprunté ma perruque! Enfin, je ne peux passer sous silence l’excellente Golden Shower qui est ma favorite. L’intro symphonique, les couplets à la Du Hast et la poésie sensuelle:
Let me eat your shame
Let me sip champagne
Let cry your pinky flower
Give me give me golden shower
Et le reste de l’album?
Attends, cette poésie me donne soif. Il faut quand même parler de bière sur ton blogue, non? Je m’ouvre une Albert 3 à l’instant. Je ne peux t’envoyer de photos, débrouille-toi pour le visuel! Miam, que c’est bon et désaltérant. Blonde un peu trouble avec des reflets dorés, une bière de circonstance! J’adore cette amertume, cette légèreté, ce côté agrume et floral, ce bon dosage orge, blé et seigle. Une bière « universelle »? Eh bien! universelle ou pas, elle me plaît; n’est-ce pas cela qui compte? 8,3/10 pour cette Albert 3!
On poursuit?
Ah oui, le reste de l’album. Vraiment intéressant et diversifié, un peu comme l’oeuvre de Rammstein. J’accroche un peu moins sur Fat et Home Sweet Home mais j’apprécie bien les autres pièces, particulièrement Cowboy où je nous imagine (les cinq Houblongols) à cheval sur les terres américaines en passant d’un saloon à un autre. La dernière piste fera sûrement parler d’elle à cause de sa position pro-choix et de son clip; wow!
Tu oses une note?
Facile, 8,69/10 pour ce Skills in Pills de Lindemann!
Décidément… Bon, on arrête ça pour aujourd’hui. Je te remercie une fois de plus, Spit.
Déjà? Dire que j’avais du temps aujourd’hui. On aurait pu parler aussi des Vulgaires Machins, de Gwenwed, de Dieu du Ciel! et de son Or des Marais…
On y reviendra, promis!
C’est correct…
Je mets le fameux clip à la fin?
Sans hésiter, Roos!