Temps gris, temps incertain; devons-nous déprimer pour autant? Bien sûr que non! Comme le célèbre philosophe Gino Odjick a déjà dit, nous ne sommes pas des quilles alors ne nous laissons pas abattre… Que faire alors? Voici ma proposition du jour: un peu de lecture, un peu de musique et quelques bières.
La lecture? Je vous conseillerais bien un roman de l’Écossais Irvine Welsh, Glu, qui est un pur hymne à l’amitié, mais comme je préfère vous savoir lire mon blogue, je ne pousserai pas trop la note! Et pour ceux qui ne connaissent pas Welsh, sachez que c’est le type derrière l’excellent Trainspotting… 8/10 pour ce bon livre.
Un roman touchant, très différent des autres oeuvres de Welsh
La musique? Je recule en 2009 et je sors mon cd de Galaxie (500 à l’époque) intitulé Le Temps Au Point Mort. Non, rien de l’Écosse là-dedans, juste de la bonne musique qui nous suspend dans le temps malgré les nuages et les tourmentes. Cet album marquait une solide progression du band, tendance qui s’est poursuivie avec l’incontournable Tigre et Diesel en 2011 et le tout dernier, Zulu, qui joue régulièrement dans ma voiture depuis quelques semaines. 8,5/10 bien mérité!
Loop, Big Bang, La Fièvre et, surtout, la superbe Nuages à Boire
Tout est beau? Non, il manque la bière. En voilà trois, à vos marques, prêts, choisissez!
Mieux que l’ancien look… 
Sur le flanc gauche, il y a cette Alchimiste Écossaise qui peut représenter une belle introduction dans cet univers des scotch ales. D’une belle couleur brune, cette bière mousse peu malgré la présence des bulles. Ça sent le caramel sans trop effrayer celui qui fuit un peu le sucre. Le nez ne perçoit aucune trace de houblon, ce qui n’est pas anormal pour le style. Ça goûte exactement ce que notre olfaction avait perçu. Un caramel un peu sucré et légèrement brûlé, un fond de figue ou de date, peu d’arrière-goût; une scotch ale timide qui ne déroutera pas trop un amateur de bière blonde ou rousse un peu ouvert d’esprit. 6/10 me semble assez juste.
mieux que la version de base…
Au centre, l’imposante Wee Heavy Écossaise de Simple Malt. Imposante? Oui avec ses 500 ml et son taux d’alcool à 10,5%; une bière de partage, hein? Aussitôt la capsule retirée, notre nez capte des arômes de caramel et de bourbon, gracieuseté du baril de maturation évidemment. Mousse et bulles plutôt discrètes malgré une constante présence, elles agrémentent ce liquide brun très foncé; vivement une première gorgée svp! Un mélange de mélasse, de bourbon, de fruits confits et d’alcool envahit les différentes parties de la bouche. C’est bon, mais l’alcool est un peu trop présent au départ. Heureusement, au bout de quelques minutes, l’harmonie entre tous ces éléments prend place, l’alcool décide de jouer en équipe! 7,25/10 pour cette version.
Ça vous rappelle le look du toffee Mackintosh?
À l’aile droite, on sort la recrue: la Boréale Scotch Ale que je n’avais pas souvenir d’avoir vue avant cette année. Décidément, Boréale sort beaucoup de nouveautés ces dernières années et c’est tant mieux pour les consommateurs curieux comme moi. Cette dernière me séduit dès le départ avec sa couleur date séchée et ses arômes de cassonade et de gâteau aux fruits de tante Armande. En bouche, on goûte le caramel typique, la figue et un peu le malt fumé. Difficile à croire qu’il y a 7,5% d’alcool dans ce breuvage tant c’est doux et léger. Soyons honnête, cette scotch ale ne révolutionnera pas le genre, mais elle est pas mal ce qu’on attend d’une scotch ale brassée ici. Et à ce prix-là, c’est une réelle aubaine. Avec des saucisses ou du smoked meat, ça doit être dur à battre! Comme le % d’alcool, je lui donne un 7,5/10!
Si l’aventure vous a plu, n’hésitez pas à plonger dans les bières provenant d’Écosse ou dans les Wee Heavy plus musclées…
Et voici le lien pour entendre cette incroyable chanson de circonstance:
philozique.com 