Le cousin Houblon est de retour et à chaque semaine il nous présentera un minimum de trois bières pour tenter d’apaiser notre soif; ça fait votre affaire? Ça fait la nôtre en tout cas!
Bonjour! Il me fait plaisir de revenir ici pour vous proposer de beaux produits brassicoles. À la direction de philozique.com, il y a clairement un penchant pour la musique, il est temps de rétablir un semblant d’équilibre; n’est-ce pas? Voici un premier trio qui devrait satisfaire plusieurs lecteurs aujourd’hui:
1. Pit Caribou – Double IPA 2017
En toute honnêteté, je ne me souviens pas d’avoir bu une DIPA de Pit Caribou dans le passé. J’aime plusieurs de leurs produits, surtout cette année (Pit a mis le paquet pas à peu près ces derniers mois), mais comme il y a moult bonnes (voire excellentes) IPA au Québec et chez nos voisins du sud, leur IPA Américaine ne se retrouvait plus aussi souvent dans mon frigo. Lorsque j’ai vu passer une photo de cette DIPA, un fort désir a envahi mon être. Je devais mettre la main sur au moins une bouteille. Et la dégustation a confirmé ce que je ressentais: une grande DIPA était née! Si vous adorez comme moi les bières résineuses et bien équilibrées, celle-là est pour vous. Plusieurs fruits présents, mais chacun se pointe en petite dose: pamplemousse, mangue, clémentine, pêche, fruit de la passion, etc. Puis il y a ce côté pin qui s’invite à la fête. À tout cela, un enrobage malté ajoute une légère touche sucrée en finale, pour accompagner les 7,5% d’alcool bien sages pour une DIPA. Les 500 ml disparaissent malheureusement trop rapidement tellement c’est bon et rafraîchissant. Ce n’est pas pour rien que j’ai couru à gauche et à droite pour m’en trouver quatre autre…
2. MaBrasserie – Bière de Mars
Je le sais, je suis en retard dans les nouvelles, mais j’étais en exil depuis un certain temps. Puis il n’est jamais trop tard pour recommander une bière de ce calibre qui traîne encore à certains endroits. Bon, je vous épargne les détails de ce qu’est une bière de mars, vous ferez vos propres recherches si ça vous excite des affaires qui existent depuis plus de 600 ans, mais ici on a affaire à une bière ambrée à 6,2% d’alcool, ce qui est un brin plus élevé que ce que la tradition veut. Et j’aime ça comme ça! Sous la mousse imposante se cache un liquide bronze-orangé qui dégage des arômes d’épices, de caramel et de fruits mûrs. En bouche, un beau mélange de malt, d’herbes, de poire bien juteuse et de levure poivrée attire un sourire à chaque gorgée. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, j’ai fait une très belle découverte! À l’an prochain pour cette saison ambrée si jamais je ne remets pas la main dessus avant…
3. Unibroue – Éphémère Sureau
Pensons maintenant aux gens qui n’ont pas accès à tous ces beaux produits comme les privilégiés des grands centres ou la famille philozique. Il y a également ceux qui n’ont pas toujours le budget pour suivre la parade des nouveautés, de plus en plus folle doit-on avouer! Peu importe,sachez qu’une petite nouvelle a pris d’assaut les tablettes ces dernières semaines, il s’agit de l’Éphémère Sureau de la brasserie Unibroue. À environ deux dollars la bouteille, le prix ne sera pas un obstacle pour le client un peu cassé. Comme ses soeurs, cette Sureau est une bière belge fruitée à 5,5% d’alcool. On reconnaît l' »Éphémère » sur toute la ligne, cette fois-ci avec la touche spéciale apportée par les baies de cet arbuste nommé sureau, un petit fruit différent du bleuet et de la canneberge. N’allez pas croire qu’il s’agit ici d’une bière sure; pas du tout. À peine une légère touche acidulée, gracieuseté du fruit. Un soupçon de sucre résiduel se trouve une niche au milieu de la présence classique de la levure belge, signature Unibroue. Un produit plaisant pour ceux qui apprécient le genre, à boire occasionnellement sur une terrasse ou autour de la piscine. À ne toutefois pas comparer avec la Solstice d’Été ou la B Rouge…
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