McAuslan présente de nouveaux produits à ses fidèles adeptes. Une black IPA en canette de 473 ml et une IPA au pamplemousse en bouteille de 341 ml. Tentant vous dites? C’est ce que nous nous sommes dit!
La St-Ambroise Black IPA avait déjà vu le jour depuis un certain temps. En fût dans certains festivals, elle tardait à apparaître en format unitaire sur les tablettes. Il y a bien eu cette caisse « mélangée » dans laquelle trois bouteilles de BIPA se cachaient, mais quand les neuf autres bouteilles sont moins attirantes, il faut parfois savoir passer son tour! Tout cela pour dire qu’une belle canette de ce liquide s’est enfin pointée à l’épicerie du coin cette semaine. Et pour un peu plus de 3$, elle s’est vite retrouvée en notre possession.
Dès l’ouverture, c’est le malt grillé qui se présente, puis une pointe fruitée et florale prend la relève. Plus black que IPA selon nos narines. En bouche, c’est un peu ça aussi. Le pain rôti et le côté café camouflent un peu la subtilité du houblon. Il est là, certes, mais nous retenons davantage son amertume que son fruité. Sans oublier la signature « diacétyle » de McAuslan qui ne fait pas l’unanimité auprès des consommateurs; force est d’admettre qu’elle se démarque à sa façon une fois de plus! Au final, un produit honnête mais qui est loin des bonnes black IPA actuellement sur le marché. Bien curieux de voir si elle demeurera un produit régulier bien longtemps…
La cote philozique: C-
Serons-nous plus satisfaits avec cette St-Ambroise Pamplemousse IPA qui prend d’assaut tous les détaillants du Québec? Plongeons pour savoir!
Non, la bière n’est pas rose, chers lecteurs! Ça sent les agrumes au moment de verser la bouteille dans notre verre. Plus que la IPA de base? Pas vraiment. D’ailleurs, cela aurait été une bonne idée de comparer les deux versions simultanément, désolé! Au goût, il faut un peu le savoir qu’il y a du pamplemousse dans la recette. Pas qu’il est absent, mais il est subtil, peut-être un peu trop d’ailleurs. Au moins, ça ne goûte pas le « fake », déjà ça de pris! Ceux qui aiment bien la version originale (recette très semblable) risquent de bien apprécier cette variante; les autres, bof. La signature McAuslan étant présente ici aussi, il n’y aura personne qui passera d’un camp à l’autre; on aime ou on n’aime pas! Honnêtement, ce produit se situe là où nous l’attendions: au milieu de tout ce qui s’offre au Québec pour la belle saison. Une IPA rafraîchissante qui trouvera un public curieux tout au long de l’été. Rien de comparable avec la Grapefruit Sculpin de Ballast Point évidemment… sans être un flop pour autant!
La cote philozique: C