Encore sous le charme de Julie Christmas, j’essaie de remettre mes idées en place. Cette grande artiste, armée de la formation Cult of Luna, a percé mon âme mercredi soir. En sortant du Corona après le spectacle, je pouvais encore sentir sa présence tout autour de moi. MA Rush parti de son côté vers une bouche quelconque sur Atwater, je flottais donc seul en direction de la Spektomobile, traversant le brouillard doux et velouté de ma réalité éthérée. Puis dans la voiture, j’avais peu conscience du chemin emprunté pour me rendre à la maison. J’étais à bord du S.S. Needle, me laissant guider sans trop savoir si je m’approchais de la lune, de chez moi ou du néant éternel.
Depuis ce show, plusieurs choses se sont bousculées dans ma gélatine crânienne. Comme si Julie activait tous mes sens et provoquait les dames autour de moi. Adieu la nouvelle psy, qui a même changé de cellulaire et d’adresse pour être certaine de ne plus me croiser, trêve avec Blondie, qui brûle ma chandelle par le gros bout, et thérapie avec mon ancienne psy de retour dans les parages, mais cette fois-ci en inversant les rôles! En effet, la pauvre a tout perdu. Son mari, sa maison, son chat hermaphrodite… et ses enfants une semaine sur deux. Mes nombreuses expériences de vie peuvent donc l’aider à retrouver un semblant d’équilibre; ça t’en bouche un coin, n’est-ce pas? Et ne va pas penser croche pour autant, je ne profite nullement de la situation pour assouvir quelques disgracieux fantasmes. Au contraire, Julie Christmas occupe toute la place pour le moment.
Parlant de Julie, voici une entrevue fort intéressante de 2016 qui nous en dévoile pas mal sur le genre de personne qu’elle est…
Avant de te quitter, j’aimerais te jaser à propos de cette nouvelle Double IPA des Trois Mousquetaires, mais ça te ferait trop de peine puisque, si tu n’en possèdes pas présentement, tu devras attendre encore 12 mois pour en obtenir. Alors je te propose plutôt la nouvelle Ceci n’est pas une Gueuze de la même microbrasserie car elle est encore disponible un peu partout où l’on vend des produits brassicoles de qualité. À noter que cette bière a ironiquement remporté la palme de la meilleure gueuze au monde aux récents World Beer Awards. Un beau produit bien équilibré avec ses pointes acidulées et fruitées. Cerisette, pomme verte et citron au rendez-vous dans ce breuvage légèrement bretté; désaltérant à souhait et très sympathique pour le cerveau à 5,5% d’alcool.
Je te reviens prochainement avec de la nouvelle musique, d’autres bières et des lectures surprenantes. En attendant, lis et relis ce superbe texte de la pièce The Wreck of S.S. Needle et imagine ton propre voyage; à bientôt!
The members of his squad grow thick.
A testament to « get rich quick ».
No sign of mismatched features,
Secondary organs from within.
So on command they open,
Winding clockwork sirens as they come.
Scramble the rock face through the glare of morning sun – to run.
Your time is costlier than fine,
The wreck of S.S. Needle,
Simpletons that want all in and
Render horror feeble.
Splinters always hide under the skin,
From glitter of the pin,
To brave a friend in battle comes
The thimble with his sign:
You’ve got to spit to see the shine.
Let me see you run this gamut blind.
Your voice, it shakes,
You smile so dryly
Let us see and touch you lightly
The moon is so unseemly, bright.
Cut your hair off watch all night.
Splinters always hide under the skin
The battle of the thimble and the pin.
Put me down where I can see you run.
Your time is costlier than fine,
The wreck of S.S. Needle,
Simpletons that want all in and
Render horror feeble.
Knees go up and down in time,
To sleep in foreign seaswell.
« Silence while we cross this spine—
Ring out the warning bell! »
You’ve got to spit to see the shine.
Let me tell you – run and try to hide
Put me down where I can see you run.