Oh que cette chronique fera réagir négativement plein de gens! Il y a ceux qui détestent le punk, il y a les punks qui n’aiment pas le punk plus pop, il y a les gens qui ridiculisent Blink-182, il y a les fans des premiers albums de Blink-182 qui chient sur ce qui est sorti après Dude Ranch, etc.
Tu me connais, lecteur fidèle, je me crisse bien de l’opinion populaire quand on jase de musique. J’écoute ce que je veux bien écouter et le choix de mes albums vient avec le mood du moment. Quand j’ai le goût d’être de bonne humeur, j’ai du mal à bouder cette excellente rondelle de 2001 nommée Take off your pants and jacket (pour jack it bien entendu!)
Il faut être honnête, les trois gars avaient touché à la gloire avec Enema of the State deux ans plus tôt et le snobisme de la communauté punk avait envahi l’univers Blink. Des vendus, des traîtres, des pourris! C’est pas drôle juste devenir meilleur comme musicien et profiter d’une super réalisation tsé! J’ai bien aimé Enema, mais le coup de foudre pour Take Off est incomparable. Les trois rigolos sont demeurés juvéniles, débiles et disjonctés tout en créant des hymnes dangereusement contagieux. Les chansons sont bien ficelées, les bridges sont efficaces, les refrains sont assassins et la rythmique est tout simplement magnifique. Je me souviens encore de ce spécial du premier jour de sortie à 9,99$ chez Future Shop, la spektomobile parkée tout croche dans le stationnement où j’avais dormi la veille pour être sûr d’avoir ma copie tôt. J’étais encore dans la brume et j’essayais de comprendre le pourquoi des couleurs sur le présentoir… trois éditions calvaire! Laquelle prendre? J’étais parti avec l’édition Red Take Off, celle avec les bonus Time to break up et Mother’s day et je n’ai jamais entendu les quatre bonus des deux autres couleurs (Yellow Pants et Green Jacket). Voici deux clips pour te remettre dans l’ambiance… et de bonne humeur!
Roos Spekto
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