Les suggestions de la semaine vol. 16

La populaire chronique hebdomadaire fera relâche cet été, mais, promis, elle reviendra dès septembre! D’autres chroniques prendront la relève, principalement à saveurs internationales. En effet, une partie des troupes sera à l’extérieur du pays lors des prochaines semaines. Plusieurs surprises à anticiper…

D’ici là, lisons les précieuses suggestions de l’ami Dubby, l’homme au coeur d’un autre débat endiablé hier sur la terrasse du Saint Houblon!

Philozique, tu exagères pas mal. J’ai juste posé une question et Rio a transformé le tout. Sérieusement, devant toutes ces « coupures » et/ou « refus de donner de nouveaux services », il faut se demander si nous avons encore les moyens de nos ambitions. Légitime réflexion, non? Quand on n’a pas les moyens de se payer le vrai show de Pink Floyd au stade olympique, on peut se contenter d’un tribute band de qualité post-collégiale au Club Soda il me semble… Bon, je mélange un peu les affaires comme Spitty, je m’arrête tout de suite. Parlant de lutin, ça m’inspire illico pour ma proposition « bière » du moment. Il faut ABSOLUMENT que vous vous arrêtiez très prochainement au Brouhaha pour boire LA BOISSON DE L’ÉTÉ: j’ai nommé ici l’incomparable Sang de Lutin. Bon Dieu que c’est délicieux comme breuvage! Une saison épicée aux canneberges savamment concoctée. Une mixture à la fois fruitée, surette, poivrée et suffisamment sèche en finale. Sous un soleil de plomb, cette bière est une bénédiction divine. Préférablement en pinte…

Philozique, ça te fatigue, j’ai proposé ma sortie en même temps puisqu’il faut aller la boire au Brouhaha; c’est cela? Eh bien, sache qu’il n’est pas impossible d’en trouver éventuellement en bouteilles. Ça sent le format 750 ml à plein nez… et ce serait une très grande joie pour plein de gens si ça se réalisait bientôt! Comme la fameuse Saison Voatsiperifery, une excellente saison sèche au poivre de Madagascar (qui, soit dit en passant, se marie de façon hallucinante avec le fish and chips)…

Lâchons un peu la bière pour laisser la place à la musique. J’ai découvert un band récemment qui m’a fait vibrer dès le premier coup d’oeil. Premier coup d’oeil? Oui, premier coup d’oeil! Quelle belle pochette, n’est-ce pas? Et le contenu est aussi fort, je le jure sur la bible! 

Goatess est le nom de ce band suédois. Purgatory Under New Management est leur second album. Du bon heavy metal graisseux aux accents stoner et doom. Black Sabbath n’est pas très loin, c’est clair. Ça sent les années ’70 avec la puissance du 21e siècle. Un brin Kyuss, un soupçon Gojira, une touche Tool; on est en business!

D’la lecture maintenant? Je pourrais m’étendre longtemps à propose de l’Évangile selon Jean qui me fait tripper ces temps-ci, mais j’vais me retenir avant de faire fâcher Philozique. À la place, j’vais ploguer mes chums Spekto. Si vous voulez en apprendre des vertes et des pas mûres sur ces gars-là, il faudra les suivre religieusement cet été. Les trois frères ont peut-être le même père, ils ont toutefois chacun une mère différente. Le plus vieux a une mère asiatique qui est disparue dans la nature depuis très longtemps. L’union avec son père est plus que mystérieuse. Une vieille photo prise en 1969 à Saigon a créé des remous dans la tête et dans le coeur de Roos Spekto. Tellement que les trois frères ont décidé d’aller au Viêtnam pour fouiller dans le passé trouble de la famille, question de répondre au questionnement existentiel de l’aîné. Ça promet! Quand c’est rendu que Roos Spekto écrit de la poésie…

Un souvenir

Une brûlure dans l’âme

Un cocktail de questionnements

Le vide abondant.

Un père au lourd passé

Une mère évaporée

Une fratrie déjantée

Une belle-mère distributrice de parcelles de vérité.

Des conquêtes

Des barils

Des conflits

Des volcans internes.

Un faisceau lumineux

Un fil fragile

Un profond doute existentiel

Le précipice sous les pieds.

Vous voulez en savoir plus? C’est ici: LA FEMME DE LA PHOTO