Ouais, c’est peut-être un hiver doux, ça reste un hiver pareil, et ce janvier 2016 ne m’enchante pas plus qu’il ne le faut. Pas beaucoup de spectacles dans la mire ces temps-ci, le décès de Lemmy, la morosité sociale; rien pour m’encourager plus qu’il ne le faut…
Je suis en mode Motörhead depuis deux semaines. Plusieurs cd, quelques spectacles en dvd ou en streaming, le documentaire Lemmy; ça me donne un peu d’énergie, un brin de chaleur à l’intérieur.
Puis comme ça, un flash me traverse l’esprit. Il y a deux ans, je découvrais par hasard un band suédois, Bombus. Comment ne pas faire de lien avec l’album Bomber de Motörhead? Surtout avec le son du groupe.
J’avais alors écrit un court texte en pensant à ce futur blogue qui a finalement vu le jour en mai 2015. Lecteur philozique, ça t’intéresse de le lire? Si oui, le voici!
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Un après-midi enneigé
Ben oui, dans la vraie vie, cinq fois sur sept tu travailles l’après-midi et tu te fous pas mal de la température extérieure. À moins de travailler dehors ou de craindre la circulation débile à la fin de ton shift, hein? Ça fait que, lorsque t’es chez vous pour prendre ça relax en milieu de semaine, t’es privilégié et tu te dois d’en profiter. Pense à ceux qui bossent pendant que tu peux te la couler douce et faire ce qui te plaît, maudit que c’est beau la vie dans ce temps-là!
Aujourd’hui, j’ai décidé de mettre de l’ordre dans mes idées de roman en écoutant de la musique et en regardant la neige tomber sous ce soleil éclatant. Ça fait presque mal aux yeux tellement c’est clair, tellement c’est beau. Tout le contraire de Bombus qui crache sa hargne dans mes speakers. Tu connais ça Bombus? Ben non, pas l’espèce de bibitte poilue, genre de bourdon pas sympathique! Je parle plutôt du band, des bibittes poilues aussi, mais des Suédois qui suintent le métal aux accent thrash et punk tout en respectant le old school.
T’écoutes ça pis tu tapes du pied, tu hoches de la tête et tu clignes des oreilles tellement c’est pas clair, tellement c’est pas beau. Un son sale, des rythmes saccadés, des lenteurs apaisantes; drôle de mélange tout à fait réussi. Tu garoches ton café sur le mur, tu le remplaces par une bière amère et tu prends une gorgée en souriant. Mon chum Pousty reconnaîtrait tout de suite des riffs de Slayer et de Metallica de l’époque Reign in Blood pis Ride the Lightning alors que toi, tu remarquerais peut-être plus les solos harmonieux empruntés à Maiden. J’aurais peut-être plus le goût de te parler de la basse inspirée du grand Lemmy pis du son qui me fait penser à Bison B.C., anyways tu te feras ton avis en l’écoutant, ok? Voilà un clip tiré du 2e opus qui m’excite plus que leur première galette, si ça pique suffisamment ta curiosité mon glandeur. Je retourne à mon roman et à mes flocons, ma Dernière Volonté est déjà finie…