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King Giant dans la houle

Il y a de ces jours où la lourdeur du contexte nécessite une équivalence musicale. Parfois, il ne faut pas chercher trop loin, elle arrive toute seule. Cela a été le cas avec ce troisième opus du band King Giant nommé Black Ocean Waves. D’entrée de jeu, je dois vous avouer que je n’avais jamais entendu parler de ce groupe avant de découvrir cet album par pur hasard. Je trouvais la pochette intrigante et magnifique, je voulais entendre son contenu. Et c’est là qu’un déclic immédiat a eu lieu.

black ocean waves

Ce quintet de la Virginie joue pesant de la première à la dernière note. Ça commence avec l’intro instrumentale Mal de Mer qui donne clairement le ton pour la suite. Arrive l’assassine The One That God Forgot To Save qui frappe fort avec sa hargne et sa mélodie. Le rythme ralentit par la suite sans ramollir pour autant avec Requiem for a Drunkard et la puissante Red Skies. Du gros Southern Rock parfois teinté de doom ou de sludge (ou carrément l’inverse!) avec un chanteur qui emprunte autant à Glenn Danzig qu’à Neil Fallon (avec une touche Reuno un coup parti!) On frôle aussi le psyché autant avec les sonorités qu’avec la voix et les textes. La deuxième moitié de l’album continue dans la même veine mais les pièces se laissent apprivoiser plus lentement, surtout The Gentleman Carny et There Were Bells pour conclure le tout. L’ambiance malsaine perdure tout au long de l’oeuvre à notre grand plaisir; on n’a pas de mal à s’imaginer en mer lors d’un mystérieux périple à l’infini…

8 pièces, 45 minutes, 1 beau moment!

King Giant – Black Ocean Waves: 7,75/10

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