Catégories
MA Rush musique

Le Top-12 2021 de MA Rush

Aucun détour cette année, notre chroniqueur plonge directement dans le vif du sujet!

12. Dirty Honey. Éponyme  (Dirt Records)

Dirty Honey Vinyl Record

Premier véritable album après la surprise du EP de 2019, la formation californienne nous offre une jolie collection de chansons Classic Rock qui évoque encore une fois le Aerosmith de la période Toys in The Attic/Rocks, du GnR et du L.A. Guns. Des chansons accrocheuses, sans prétention, que l’on fredonne assez rapidement après deux ou trois écoutes.

11.  Khemmis. Deceiver (Nuclear Blast)

Deceiver | Khemmis

Notre cerveau peut nous jouer des tours et la pandémie n’a sûrement pas aidé. C’est le sujet abordé par les gars de Khemmis sur cet album de Doom Metal, leur 4e. Tous les bons éléments du groupes sont présents: les solos de guitares en harmonie évoquant Maiden, les rythmes lents à la Black sabbath, quelques accélérations, Death Growl occasionnel.  Un album sombre à écouter pour le plaisir, mais pas pour se remonter le moral!

10.  Smith/Kotzen. Album Éponyme et Better Days EP (BMG)

Adrian Smith und Richie Kotzen: 3. Single "Running" vom kommenden Album  "Smith/Kotzen" - Time For Metal - Das Metal Magazin
Smith/Kotzen release new track & video for 'Better Days'

Deux grands guitaristes qui unissent leurs forces, cela aurait pu tourner en fiasco de notes sans signification. Bonne nouvelle, l’album et le EP sont une réussite totale. La qualité des chansons est au rendez-vous, les solos sont exquis et bien placés et la grande surprise est sans doute la voix d’Adrian Smith qui cachait relativement bien son talent de chanteur blues/soul jusque là.  Je connaissais bien et adorais la voix de Kotzen grâce au projet Winery Dogs mais je dois avouer que les talents vocaux de Smith m’ont énormément surpris.  Prêtez l’oreille à Taking Chances, Running et Better Days, cela en vaut la peine.

9. Mastodon. Hushed and Grim (Reprise)

Mastodon: Hushed and Grim Album Review | Pitchfork

Un album double bien ficellé de la part de ces Titans du Prog-Métal.  Beaucoup de variété aussi tout au long des 15 morceaux, dont certaines pièces très atmosphériques. Les fans purs et durs des premiers albums ont probablement moins aimé cette oeuvre parce ce qu’elle est un peu moins lourde et rugueuse… Ceci dit, c’est un excellent album et des morceaux comme The Crux, More Than I Could Chew, Teardrinker, Pushing Tides, Peace of Tranquility et Gigantium ont tout pour devenir de grand succès sur scène.

8. Iron Maiden. Senjutsu  (Parlophone)

Senjutsu - Le Canal Auditif

De retour sur disque après 6 ans, les gars de Maiden ont pondu un album double très prog.  Les morceaux les plus marquants sont Stratego, The Writing on the Wall (avec ses accents de Southern Rock américain), Days of Future Past, la ballade Darkest Hour et Death of the Celt. Une solide offrande de ces monstres du Métal, même si le son aurait pu être plus punché.

7.  Volbeat. Servant of the Mind   (Republic)

Album Review: VOLBEAT Servant Of The Mind

Elvis Metal est de retour, et en force. Michael Poulsen, leader de la formation, a entièrement écrit l’album durant le confinement et a décidé de mettre plus de muscles et moins de Rockabilly. Les chansons sont accrocheuses et mordantes, le son est vraiment excellent et rappelle la production du Black Album de Metallica. The Sacred Stones, Shotgun Blues, Say No More, Becoming et Lasse’s Brigita m’ont vraiment beaucoup plu.  Peu de mauvaises chansons sur cette album parfait pour les balades en voiture.

6.  Light the Torch. You will be the Death of Me. (Nuclear Blast)

ALBUM REVIEW: You Will Be The Death Of Me - Light The Torch - Distorted  Sound Magazine

Avec ce second album, le projet du plus soul des chanteurs de la planète Métal, Howard Jones, m’a grandement accroché. Un peu de Metalcore, d’électronique et beaucoup de mélodies font de cette rondelle l’une des belles surprises de 2021.  Des morceaux comme Let Fall Apart, Death of Me, Something Deep Inside et l’excellente reprise de Terence Trent D’arby, Sign Your Name, me jouent encore dans la tête 5 ou 6 mois après mon achat de l’album.

5. Weezer.  Van Weezer (Atlantic/Crush)

La surprise de l’année. Du plaisir et encore du plaisir, même pas coupable.  Rivers Cuomo et ses comparses ont pondu un album hommage au Rock des années 80, à la sauce Weezer, et le résultat m’a mis un sourire dans le visage dès le mois de mai. Des clins d’oeil à Ozzy, Van Halen, Asia, Blue Oyster Cult et Motley Crue viennent agrémenter la joix immense ressentie à l’écoute de cette rondelle.

4. Between the Buried and Me . Colors II  (Sumerian)

Colors II [Explicit] by Between The Buried And Me on Amazon Music - Amazon .com

La formation de la Caroline du Nord nous a encore offert un puissant missile sonore avec cette suite de leur classique de 2007, Colors.  Tommy Rogers demeure le chaméléon vocal par excellence, en passant du Death Growl à la voix planante en un claquement de doigt. Les éléments de Métal Progressif abondent.  Les pièces The Future Behind Us et Human is Hell valent à elles seules le prix de la copie physique que je me suis procuré…

  3.  Gojira. Fortitude   (Roadrunner)

Ce 7e album studio de ces métalleux français était très attendu et il n’a pas déçu. Légèrement plus pesant et lourd que Magma, ce Fortitude sonne comme une tonne de brique et la voix de Joe Duplantier graffigne quand il le faut. Les guitares sont bien mordantes et Mario Duplantier est toujours un monstre aux tambours.  Du bon bruit à écouter sans retenue. On devrait enfin pouvoir les revoir sur scène,  avec Deftones, en avril 2022, à Laval.

   2. Trivium. In the Court of the Dragon  (Roadrunner)

Ce nouvel album de la formation floridienne a été lancé moins de deux ans après What the Dead Men Say. Malgré cela, la bande de Matt Heafy est dans une forme splendide et a réussi à distiller tous les bons éléments de la carrière du groupe dans une oeuvre magistrale de 52 minutes, peut-être la meilleure du groupe. Le batteur Alex Bent brille de tous ses feux, Beaulieu et Heaffy font exploser les solos et les riffs assassins et Gregolleto soutien tout cela avec sa basse grasse et pesante. Il faut écouter l’album d’un seul coup, il n’y a pas de mauvaises pièces et la production de Josh Wilbur est parfaite.

1.  Architects.  For Those that Wish to Exist.    (Epitaph)

Architects - For Those That Wish To Exist | Epitaph Records

Mon album de l’année, celui que j’ai le plus écouté. Cette 9e offrande du quintette Metalcore britannique a su m’ensorceller avec sa thématique environnementale, ses mélodies, sa brutalité et ses petites touches électroniques à gauche et à droite.  Les pièces Dead Butterflies (avec ses orchestrations à la Hans Zimmer) et Animals m’obsèdent autant qu’en février dernier, quand je les ai entendues pour la première foi.  J’ai bien hâte de pourvoir assister au concert du groupe, qui est remis à septembre 2022…

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s