Y a-t-il encore des gens malheureux après l’extraordinaire mois de juillet qu’on a connu? C’est sûr que certains ont perdu leur boulot et qu’on a hâte d’aller voir des shows, mais au moins il faut reconnaître que l’été est incroyable à date. À moins de détester la chaleur, d’espérer des tempêtes ou de croire facilement aux nombreuses théories du complots qui pullulent sur le web, la vie est bonne il me semble. Voici d’ailleurs trois albums qui m’accompagnent par les temps qui courent:
Je commence avec un de mes groupes préférés, Metal Church. Il y a quelques semaines, j’ai mis la main sur cette étrange livraison nommée From the Vault. Comme le titre le suggère implicitement, on retrouve ici des pièces laissées de côté ou enregistrées avec une intention un peu imprécise. On ne peut déjà pas s’attendre à un feu d’artifice du début à la fin, mais c’est là qu’on est agréablement surpris. Les nouvelles pièces sont intéressantes (Dead on the Vine est une tuerie), l’auto-reprise de Conductor (1993) rentre solidement au poste, les cinq morceaux coupés de Damned If You Do sont de belle qualité, les versions live ont du punch et les remix ont leur charme. On aurait pu se passer des covers mais c’est pas honteux pour autant. Toujours plaisant entendre la voix de Mike Howe et les riffs de Kurdt Vanderhoof.
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Mon album punk de l’année serait-il celui-là? Chose certaine, la formation allemande The Detectors a frappé un grand coup avec ce contagieux Ideology. Depuis que je l’ai dépoussiéré il y a quelques semaines, j’en suis accro pas à peu près. Des chansons comme Traces in the Rust, Rise Up! To Live and to Let Love et Diciotti Dilemma?! possèdent toutes les épices pour relever l’endormi en soi. Des ingrédients de Nothington, de Latterman et de No Use For A Name, ça ne peut que faire du beau dommage!
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Il y a quelques années, j’avais vu ce band montréalais aux Foufs, en première partie de je ne me souviens plus trop clairement qui, âge et boisson en cause probablement, et j’avais été saisi par le talent et par la prestation de Metalian. Du metal old school joué par des gars vraiment trop jeunes pour avoir vécu cette époque, c’était incroyable. Même l’attitude était au rendez-vous, dans le bon sens du terme. On se croyait de retour dans les années ’80. Ce même plaisir se renouvelle à chaque fois que je retombe sur un de leurs albums. Un lecteur m’a invité à jeter un coup d’oreille à cette captation live de 2019 aux (défuntes) Katacömbes sortie en mai dernier et la magie opère encore! Sûrement avec un budget ridicule, les gars ont réussi à en tirer un enregistrement fort impressionnant. Prochain show en ville, vous pourrez compter sur moi pour être de la partie!