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chronique Gia musique

Beaucoup de plaisir

La soirée est parfaite. Le décor est sublime aux abords du Lac Saint-Louis. La foule est complètement déjantée. 24 juin, jour de la fête nationale, voilà une bonne occasion pour Gia de retourner dans l’action. Enfin, le jour était venu pour moi de sortir de mon état léthargique des dernières semaines.

Pourquoi cet état me direz-vous? Lors du dernier Pouzza, je me suis fait surprendre en pleine séance d’aération mammaire au show d’Andrew W.K. Mon ami Roos Spekto ne me l’a jamais pardonné! Son silence des dernières semaines m’a tuée.

L’annonce du show des 3 Accords a réveillé quelque chose en moi. J’ai décidé alors d’y jouer le tout pour le tout. Gia is back baby!!! Je me faufile au travers la foule. Dès les premiers riffs de guitare de «Corinne», je danse comme s’il n’y avait pas de lendemain. Mais à quelques reprises, j’ai des flashs. Peut-être est-ce dû à quelques vapeurs de marijuana mais je crois apercevoir Roos avec son frère d’armes, le soldat canadien. Mais c’est impossible. …..Ce dernier commettrait un crime de lèse-majesté s’il fête la Saint-Jean et Roos s’est transformé en homme invisible depuis notre dernière rencontre.

Soudainement, je sens des mains qui parcourent mon corps. Je ne vois qui me touche ainsi et tout à coup on me transporte, je lévite. Je tente de retourner ma tête mais une main me frôle le visage sans que je puisse apercevoir le sien. Simon entame «Tout le monde capote», je suis est en transe. Comme dirait Karisma, «elle a le yable au corps». Je me promène au-dessus la foule. Les boys du band me remarquent. Je perds quelques morceaux de vêtements au passage, dénudant ainsi ma généreuse poitrine qui arbore fièrement 2 immenses insignes de notre futur pays tant souhaité. On me transporte vers l’avant. Je me retrouve à danser sur la scène et mes flashs se concrétisent à l’instant; Roos et le soldat sont figés au beau milieu de la foule. Tant de déception dans leur regard… du moins c’est ce que je croyais jusqu’au moment où je remarque ma blouse dans les mains du soldat. De manière synchronisée, ils enlèvent leur t-shirt et portent fièrement le symbole national sur leurs « chests» poilus. Nous avons donc levé nos bras vers le ciel en guise de communion. C’est à ce moment que Simon d’un air médusé entame «Les dauphins et les licornes»… j’ai enfin retrouvé mes boys!

Gia

 

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