On avait bien hâte d’entendre du nouveau stock studio de ce band de Québec nommé BHATT après cette belle visite au Pouzza en mai dernier. Du rock lourd, voire très lourd, aux accents metal post-hardcore. Du suicidecore auto-proclamé; on achète l’idée. Atmosphère plus que sombre, tombant parfois dans la noirceur absolue, on ne rigole pas avec BHATT. On frappe là où ça fait mal, et, ironiquement, ça fait du bien. Les passages techniques ajoutent une profondeur au tout sans dénaturer la charge émotive livrée avec hargne. Un peu comme si Embrace, Converge, Deftones et The Dillinger Escape Plan avaient trouvé un terrain d’entente créatif. De la puissance brutale, des passages destructeurs, de l’harmonie funèbre; c’est un peu tout ça cette galette éponyme de sept chapitres étalée sur une vingtaine de minutes. Une superbe livraison à se shooter sans modération.
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