S’il y a un groupe populaire qui soulève peu les passions dans l’équipe philozique, c’est bien Volbeat. Mettons quelque chose immédiatement au clair: il s’agit d’un bon band qui mérite son succès, mais du « Elvis Metal », ce n’est pas exactement notre tasse de thé à la rédaction. Nous avons même essayé d’aimer ça en allant les voir au Heavy Montréal, en vain…
Parmi nous se trouvait alors MA Rush, un biker emo bien sympathique, collaborateur régulier chez spektophiles.com. Ce sosie de Sting n’avait pas apprécié plus que nous ce que Volbeat avait à nous offrir. Rien de mauvais mais rien qui venait le chercher non plus.
L’affaire est que, quelques semaines plus tard, le type a eu une sorte de révélation en lui. Désormais, il comprend la démarche artistique du band et dévore quotidiennement sa plus récente galette, Seal the Deal and Let’s Boogie. Afin d’en savoir plus sur le phénomène, nous avons dépêché Pousty sur les lieux de l’illumination, soit au club de danseuses S**** G***. Entrevue spéciale avec MA Rush.
Merci MA Rush pour cette entrevue, grâce à toi, on peut se rincer l’oeil et le gosier sur le bras de la rédaction!
Ça fait plaisir même si ça me gêne un peu…
Qu’est-ce qui te gêne au juste?
D’habitude, je viens ici seul et en cachette.
Seul, ok, mais en cachette? T’as même pas de blonde?
Euh… j’imagine que c’est un réflexe que j’avais développé lors de mes unions précédentes. On peut passer au sujet principal?
Bien sûr! Alors mon cher ami, tu vas m’expliquer ce qui s’est passé entre le show de Volbeat et aujourd’hui; comment es-tu devenu un fan de ce band? Le show t’avait pas excité le poil…
C’est vrai, mais avec du recul je réalise que je n’étais pas prêt à recevoir ce genre de musique. Je suis un homme compartimenté et il n’y avait pas de compartiment pour Volbeat. J’ai donc décidé d’en créer un et de me lancer dans l’écoute du dernier disque du band.
Juste comme ça? T’es arrivé chez vous, t’as pris des outils imaginaires, t’as fabriqué une case virtuelle dans ta tête, t’as écouté leur musique sur le web pis le déclic s’est fait?
Hummmm, un peu… mais il y a eu le déclencheur…
Le déclencheur?
Tu m’assures que le lectorat de philozique.com est lilliputien? Et majoritairement masculin? J’ai pas le goût de déplaire davantage aux femmes de votre entourage et aux prétendantes potentielles…
Promis! À part la mère du boss, ses maîtresses pis ses groupies, aucune dame ne lit les articles sur ce site!
J’te fais confiance, t’es le gars le plus fiable de l’équipe!
Alors raconte-nous!
Ben voilà! Un soir d’ennui, je me suis dirigé machinalement vers ce club de danseuses. J’avais quelques dollars à dépenser et le net ne me procurait pas suffisamment de chaleur humaine. Malgré quelques numéros agréables pour les yeux, je ressentais ce vide intérieur malgré mon trop plein séminal. Et c’est à ce moment que l’impensable s’est produit…
Arrête pas, t’es ben parti!
Laisse-moi prendre une chicken wing, vieux. Ça donne faim jaser et te voir bouffer pendant mon récit!
J’avoue…
Bon, une gorgée de draught pis j’me relance.
On dirait de l’eau! J’pense qu’une limonade serait plus satisfaisante, hein?
En effet!
Go!
Ok, alors le catalyseur est survenu quand la merveilleuse Rebecca est montée sur la scène. L’incroyable prestation qu’elle a donnée m’a flabbergasté. Une élégance, un talent, une sensualité, une énergie, une passion, une bestialité contrôlée…
Pis c’est quoi le rapport avec Volbeat?
T’es pressé, Soldat?
Désolé, je me calme…
La superbe Rebecca représentait tout ce que je recherche physiquement chez une femme, même plus. Des arguments impressionnants des orteils au toupet pour être précis. J’étais déjà conquis après quelques secondes; pourtant, aucun morceau de linge n’avait encore été retiré, aucun des deux en fait. Et c’est là que l’illumination s’est produite!
T’as reçu son g-string en pleine face?
Batinsse, ne fais pas ton homme des cavernes, Soldat, et cesse de m’interrompre, ok? Pis laisse-moi donc la dernière aile stp…
Message compris!
Je poursuis. Rebecca s’est mise à accélérer sa démarche, à danser comme une rockeuse possédée par le diable lui-même. Un mélange de Joan Jett et de Lita Ford à leur prime dans un body de Kortney Kane mettons.
C’est qui Kortney Kane?
Tu chercheras sur les internets…
J’viens de piger, j’me la ferme!
Pendant qu’elle dansait, se déhanchait et mettait en valeur ses attributs, mon cerveau du haut a soudainement réalisé que je tapais du pied et hochait la tête énergiquement. Étais-je simplement envoûté par cette jolie dame ou y avait-il autre chose? La réponse n’a pas tardé à se présenter: c’était la toune en background. « The Gates of Babylon » venait de me hooker solide, autant que la belle Rebecca. Et en cherchant avec mon cell du coin de l’oeil, j’ai réalisé que c’était Volbeat qui me procurait ce moment si intense…
T’es sérieux?
J’peux pas être plus honnête que ça, Pousty.
Wow! Mange ton aile, ça va te refroidir un peu. Je te sens émotif. J’en profiterai pour aller pisser. Merci pour ton récit, je pense que la rédaction de philozique.com devrait aimer ça!
Ça fait plaisir; on se commande une autre tournée?
Pourquoi pas! T’écoutes peut-être de la musique de moumoune, mais t’es cool pareil…
En savoir plus sur MA Rush?
Une réponse sur « Vol bite »
[…] dernière entrevue aux danseuses, en compagnie de l’ami Pousty, du blogue de Philozique, m’a fait réaliser que je n’avais pas écrit de chronique depuis mon voyage à Saratoga […]
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