EP culte: Evil – Evil’s Message

1984, Big Brother a-t-il vu passer sous sa loupe ce groupe danois, Evil, dans l’ombre de Mercyful Fate? Chose certaine, après cette impressionnante première carte de visite, ce band est complètement disparu des radars pendant trois décennies. Retour sur un mini-album digne de mention.

C’était l’époque dorée du Heavy Metal un peu partout en Europe et en Amérique. Iron Maiden était le chef de file alors que plusieurs groupes prenaient d’assaut les scènes disponibles. À Montréal, le magasin Rock en Stock s’assurait d’avoir dans ses bacs les dernières parutions mondiales à chaque semaine. Au sous-sol se trouvait la section préférée des rockers. De façon non-stop, la table tournante nous balançait des rythmes et des sons intrigants. Et quand ce fut le tour de ce Evil’s Message, nos dollars avaient trouvé leur raison d’être!

La face A nous offrait ces Evil’s Message/Evil et The Devil Wants Me rapides à souhait pour le temps. Certains appelaient cela du speed metal pour étiqueter ce style alors peu connu. Une thématique assez claire merci: le diable! Grosse mode dans ce milieu en 1984…

La face B proposait quant à elle des sujets plus sexuels, autre obsession populaire! Son Of The Bitch et Take Good Care (Of Your Balls) nous divertissent avec des récits aussi rocambolesques que puérils. Du rock viril, aux accents power metal, bien exécuté et servi sans apéro; on en reprend au besoin en tapant du pied à chaque occasion! On sourit plus de trente ans plus tard en écoutant les paroles parfois ridicules, mais on refuse de bouder son plaisir.

Qui sait ce que ce quatuor aurait pu produire s’il avait continué son chemin? En 2015, Evil a finalement enregistré une nouvelle galette intitulée Shoot The Messenger. Sympathique rondelle qu’on ne retrouvera cependant jamais dans la chronique Album Culte du Houblon Philozique…