Quel nom quand même! De qui? D’un band à deux gars, un qui drumme et l’autre qui gratte sa guitare. Les deux chantent et prennent la moitié de la place, ce qui remplit bien l’espace. Un album à ce jour, l’excellent Pansements, sorti en 2014. Comment Oktoplut est apparu dans ma vie? Par hasard, je crois que c’est un courriel de Slam Disques qui a piqué ma curiosité. Slam Disques? Oui, oui, la compagnie identifiée à Jesse Fuchs et Rouge Pompier, l’autre groupe sympathique à deux membres. Je reparlerai de Rouge Pompier si la formation pond un nouveau disque, promis, mais là c’est Oktoplut qui est dans ma mire, ok?
Belle pochette en plus…
Tout ça pour dire que j’ai acheté l’album un peu sur un coup de tête, j’aimais le son et l’énergie qui se dégageaient quand j’écoutais les extraits. J’ai immédiatement transféré les données digitales sur mon cell et dès la première écoute j’ai été envoûté! À quelque part entre le punk, le garage et le metal avec des touches tribales, je ne pouvais qu’être conquis. Et du chant en français, que peut-on vouloir de plus? Fuir et Choisir m’ont d’abord séduit, puis ce fut le tour de Noir Foncé, de Sac d’os Vagabond… et de toutes les autres après quelques écoutes. En fait, je vous nomme ces titres, mais à part Fuir et Choisir, je ne connaissais ceux des autres chansons… Ah maudite ère numérique! Et pourquoi je connais les titres maintenant? Ha! Ha! C’est là qu’un deuxième hasard est survenu…
Après une petite visite au St-Bock, question d’aller rejoindre l’ami Spit qui s’était décidé de vivre l’expérience Pouzzafest une journée, nous nous sommes dirigés aux Foufs pour voir les spectacles de la soirée. Nous étions trois puisque l’acolyte Pousty n’a rien raté du festival cette année! Pendant qu’un groupe terminait sa prestation, nous nous sommes dirigés au bar pour nous procurer des Boréales avant de prendre place près de la scène pour entendre un band que nous ne connaissions pas. Après la mise au point, le spectacle a commencé. Un guitariste et un drummer, c’est tout. Après quelques notes, je me demande ce qu’il se passe. Il me semble que je reconnais cet air caché derrière un mur de distorsion. Mais oui, je ne suis pas fou, c’est bel et bien Oktoplut! Que font-ils là? Ont-ils kidnappé le groupe initialement prévu pour prendre leur place? Quoi qu’il en soit, je me fous des raisons et des réponses, je suis juste sous le choc, le choc d’un bonheur imprévu. Quel son! Larry qui frappe ses peaux et ses cymbales avec rythme et violence, Mathias qui gratte sa guitare avec véhémence et panache; tout cela dans une harmonie désarmante. Mes yeux et mes oreilles ont du mal à croire que c’est possible, le band disparu est-il caché sous la scène pour jouer avec eux? Bien sûr que non, les deux musiciens n’ont besoin de personne…
Bravo les gars, super album et prestation impeccable. J’en aurais pris une bonne dose supplémentaire, on remet ça prochainement…
Et pour les amateurs de bière, sachez qu’il y a une chanson nommée IPA sur l’album et elle est très intéressante elle aussi. D’ailleurs, je me débouche une exquise Moralité de la brasserie Dieu du Ciel à l’instant à la santé du band. Cheers!