Ça fait longtemps que j’ai pas écrit ici. Philo m’a un peu poussé dans le dos pour cette chronique et je me suis dit que ça me ferait du bien. Ça manque de fun au travail, à l’épicerie, au magasin de bières, chez nous, partout; aussi bien me rappeler des bons moments pis faire rire le monde même si je risque un peu de faire rire de moi par la même occasion.
Mon côté quétaine, c’est le vieux glam metal. J’ai trippé là-dessus solide quand j’étais jeune pis j’en garde de beaux souvenirs. J’étais un métalleux tout ce qu’il y a de plus crédible et connaisseur, mais j’avais ce côté lover qui me dirigeait vers le glam. Quand Crüe est passé de Shout at the Devil à Theatre of Pain, il y a eu comme un signal dans mon cerveau: c’était correct être un peu party dans cet univers macho! J’ai commencé à assumer certains trucs. Ma coupe de cheveux pouvait fitter des deux côtés du spectre metal, donc c’était un problème de réglé, mais je me lâchais plus lousse sur le plan vestimentaire et sur mes postures en concert. Ben oui, j’ai joué de la basse et je me gênais pas pour me faire aller les hanches devant les dames agglutinées devant le stage. Bon, c’était surtout pour le chanteur, mais de temps en temps j’avais droit à des sourires coquins…
Non, Roos Spekto n’a pas chanté en spectacle avec nous. Trop pourri honnêtement et tête enflée en esti. Le gars avait pété un plomb parce qu’on voulait jouer Pour Some Sugar On Me et qu’il n’était pas capable chanter Don’t You (Forget about Me) comme du monde. Après deux pratiques il s’est auto-crissé dehors avant qu’on le lui annonce. Un bon gars pareil pis un bon chum, mais un pas d’allure avec un micro dans les mains!
J’en reviens au glam. Je rêvais à George Lynch mais pas sexuellement, je suis aux femmes à 100%. Je le serais bien à 200% mais ma blonde veut pas. J’aimais son look pis ça avait l’air de marcher son affaire. J’ai donc voulu lui ressembler. J’ai d’ailleurs aimé le stock de Dokken mais on en jouait pas. Je dois t’avouer que j’ai eu du fun à jouer la ligne de basse de Unskinny Bop par exemple. Je sais, c’est pas winner avouer qu’on a écouté du Poison dans sa vie, mais c’est pas mal vers la fin de ma grosse passe glam. Je me souviens encore que j’avais emprunté en cachette le linge à ma blonde du temps pour un show qui n’a finalement pas eu lieu. Heureusement parce que j’avais le paquet pogné en esti dans mon semi-string…

Alors c’est ça, tu écouteras cet album peu glorieux de 1990 intitulé Flesh & Blood de Poison. Moins mauvais que tu penses mais pas aussi mémorable que dans mes souvenirs. J’ai solidement trippé sur Unskinny Bop, mais aussi sur Life Goes On, Ride the Wind pis Something to Believe In. Je te jure que j’en ai fait de la pollution nocturne en pensant à ces tounes-là en revenant du Peel Pub pis du Super Sexe. À la prochaine!
Pousty