On se dirige à Thurso, Uk, pas celle de Guy Lafleur. Un groupe nommé Pure Grief, un album intitulé Loyal To No One, Local To Nowhere, une pochette qui fait penser à une enseigne d’un bar perdu dans le désert d’Arizona; tous les éléments sont là pour attirer notre attention. On écoute!
Clairement, ce genre de musique pourrait jouer dans le bar perdu ci-haut mentionné ou à un poste de radio du genre 99,9 The Buzz. Dès le départ, on pense aux groupes qui ont marqué l’après grunge au milieu des années ’90. Le son des guitares s’était un peu poli, les mélodies reprenaient le dessus et la noirceur existentielle prenait le bord; n’est-ce pas? Mettons Weezer pour nous situer un peu, sans le côté punk. En cet été torride, ça rentre au poste pendant les heures de piscine, comme une bière de soif pas trop houblonnée. Au final, un rock agréable qui ne tombe ni dans le festif ni dans la dépression, à conseiller aux amateurs de musique mélodieuse aux refrains accrocheurs. Les accents pop ne sont point sucrés et certains passages plus abrasifs donnent un agréable tonus ici et là.
