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chronique musique

À l’écoute avec Guy L.

Trois affaires éloignées dans cette chronique, sauriez-vous me suivre? Quoi qu’il en soit, ça ressemble à ça dans ma tête!

Paru en janvier mais découvert récemment sur la plateforme PCT Musique, le EP États d’âme/État d’armes de la formation belge Radio 911 est venu me confirmer que l’été était bel et bien arrivé par ici. Des morceaux comme Préambule, Entre parenthèses et Là où le bât blesse réussissent immédiatement à réveiller l’ours qui a trop dormi depuis le début de la pandémie. Mais là où j’ai été agréablement séduit, c’est avec les deux pièces qui ont intégré des passages ska, j’ai nommé La chute et L’homme est son arme de destruction massive. Quiconque me connaît sait très bien que je ne suis jamais vendu d’avance au ska, mais le refrain de la première est assassin et la touche festive de la seconde adoucit plaisamment en mi-parcours le ton de façon étonnante. La finale instrumentale de Joindre l’hymne au requiem et l’humour de J.O.U.E. concluent merveilleusement bien cette vingtaine de minutes.

 

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Le duo allemand MANTAR nage dans des eaux que lui seul connaît. Cette fois-ci, la mare est sale et vaseuse. Les deux lurons se paient un voyage dans le passé, là où le grunge et l’alternatif inclassable régnaient. Les gars rient des étiquettes et qualifient le titre de leur album de merdique, à l’image de ces étiquettes ridicules de l’époque. Par contre, ce Grungetown Hooligans II est loin d’être une merde, au contraire c’est un digne hommage à cette belle période. Que des covers sur cette galette (L7, The Jesus Lizard, Sonic Youth, Mudhoney…) Non seulement l’album m’a solidement plu, il m’a aussi motivé à revisiter certains CD qui prenaient la poussière dans le salon.

 

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Je sais, cet EP est sorti en 2019. Que voulez-vous, je ne peux le sortir de mon jukebox virtuel ces temps-ci. Je porte fièrement mon t-shirt acheté au milieu du confinement et je prends ma dose de post-rock/black metal comme mes vitamines Flintstones quand j’étais jeune, ça m’aide à retrouver un certain équilibre. Avec Bhatt, tout est sombre, même le soleil est noir. Mais pour une raison qui m’échappe, une lumière perce toujours mon âme à l’écoute de ce lourd II. Au final, le suicidecore autoproclamé du band de Québec me fait grand bien.

 

(à défaut d’un clip pour le dernier EP…)

 

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