Me revoilà après des vacances plus ou moins méritées et une semi-cure de désintoxication. Quelques chroniques amorcées depuis ma dernière visite, je vous offre celle-ci en guise de nouveau départ. Deux belles propositions à ajouter à vos playlists. Ready?
Comment passer à côté d’un des très bons albums de l’été, un truc d’ici en plus, j’ai nommé Balance de la formation bien connue Obey the Brave. Pour être honnête avec vous, je suis toujours un peu passé à côté de ce band même si ça me plaisait bien en live. Pourquoi? Je ne sais pas. Souvent une question de choix et de style parmi tant d’autres j’imagine. Puis là, cette entente avec Hell for Breakfast survient et ça m’intrigue davantage. Philo me refile l’album et dès les premières écoute ça le fait solide. Surprise totale, j’éprouve une joie inattendue titre après titre. Du metalcore harmonieux et entraînant qui fonctionne sur toute la ligne. Comme l’indique le titre, l’album est merveilleusement bien balancé. Un mélange de mordant, de poids, d’abrasif, de subtilité rythmique, de voix diverses, de douceur et de violence. Je me promets de retourner dans le catalogue précédent, mais pour l’instant ce Balance est une pure drogue et il me suffit amplement. La pochette a beau me laisser indifférent et les clips ne pas me convaincre plus qu’il ne le faut visuellement, mais pour le reste, chapeau les gars, vous m’avez accroché solide!
Le deuxième album qui ne me lâche plus depuis sa sortie n’est pas une surprise comme celui précédemment décrit. Au contraire, il s’agit d’une galette que j’attendais comme un gamin depuis son annonce.
Le successeur de Purple avait une haute marche à franchir, mais le défi a bien été relevé par la formation Baroness avec ce puissant Gold & Grey. Je vous mentirais si je vous disais qu’il m’a séduit autant que le Blue ou le Purple, du moins aux premiers abords, toutefois il a su faire sa propre place dans cette discographie impressionnante côté qualité. Chaque album est différent même si on reconnaît toujours la signature du groupe. L’arrivée de Gina Gleason a donné d’autres options et on l’entend très bien au niveau des voix et des harmonies musicales avec John Dyer Baizley, leader incontestable du band depuis le tout début. Bien sûr, le son « craquant » de cette rondelle peut en achaler plus d’un, ainsi que les nombreux interludes présents, mais ça fait partie du charme de ce Gold & Grey. Polirais-je alors un brin le son à leur place? Oui… mais je ne suis justement pas à leur place; un autre succès pour la formation géorgienne que je vous dis!