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Album Culte: Mercyful Fate – Melissa (1983)

Née des cendres de Brats, la formation danoise Mercyful Fate a frappé un coup de circuit en 1983 avec son premier album, Melissa. La voix unique de King Diamond jumelée aux guitares de Hank Shermann et Michael Denner ont ajouté une extraordinaire dimension à l’univers métal qui explosait un peu partout sur le globe. Pionniers d’une scène un peu plus extrême, ces musiciens ont grandement influencé le mouvement black metal et tous les sous-genres du heavy metal. Encore aujourd’hui, cette première galette de Mercyful Fate sonne actuelle et mérite de se classer parmi les oeuvre les plus importantes du rock lourd.

L’ouverture sur Evil est fascinante. Une ambiance de messe noire qui a mal viré nous plonge directement en enfer. Diamond est hallucinant, sa bipolarité vocale saisit à tout coup. Sherman et Denner s’en donnent à cœur joie alors que Timi Hansen (basse) et Kim Ruzz (batterie) imposent le rythme. Curse of the Pharaohs a à peine le temps de changer le mal de place qu’on se retrouve à l’intro de Into the Coven. Décidément, l’occulte occupe la place par ici. Et ce sera ainsi jusqu’à la fin, aussi bien se faire à l’idée!

Clairement, Roos Spekto est devenu le fils de Lucifer à cause de cette pièce! Poursuivons maintenant avec At the Sound of the Demon Bell et ses petits airs progressifs. Morceau aussi étrange qu’intéressant quand on le compare aux autres. On sent que les musiciens veulent montrer leurs différentes facettes, peut-être aussi désirent-ils nous déstabiliser un peu avant la puissante Black Funeral? C’est bien possible…

Deux pièces ambitieuses ferment l’album. Tout d’abord, il y a cette éblouissante Satan’s Fall, une douzaine de minutes bien meublées de changements rythmiques et d’ambiances malsaines. Amateurs de métal épique à la Maiden, ceci est clairement pour vous! Puis cette mystérieuse histoire de Melissa qui vous fera frémir tant par son contenu que par sa beauté musicale.

Melissa, you were the queen of the night
Melissa, you were my light
I swear revenge on the priest
The priest must die
He must die in the name of Hell

Et quand c’est le King lui-même qui vous le raconte, pas le choix d’écouter et de croire à ces affaires-là! Ce chef-d’oeuvre mérite d’être découvert ou revisité, alors cliquez sur le clip ci-bas et/ou procurez-vous l’album le plus rapidement possible…

Encore le feu en eux vous croyez? Beau clip de leur performance en 2011 avec leurs amis de Metallica à San Francisco juste pour vous!

 

 

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