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Puck and Roll

Les Dales Hawerchuk ont shooté leur dernière rondelle, Désavantage Numérique, la semaine passée, pourtant on a encore mal un peu partout. Ça vaut la peine de s’attarder sur cette quatrième offrande du groupe jeannois, cinq ans après Le Tour du Chapeau.

Désavantage Numérique est un gros party rock and roll; parfois plus musclé, parfois plus festif. Du rock en français bien garroché vers le net, pas souvent dumpé dans le coin. Les Dales veulent compter des buts, avec ou sans déviation. Pandore et Commando imposent un rythme rapide dès le départ. Et Désastre vient ajouter un peu de poids le long des bandes.

Si Mon Amour pour les Machines n’impressionne pas plus qu’il ne le faut (peut-être que c’est le passage de la Zamboni entre deux périodes), on se dit qu’elle pourrait prendre une autre dimension jouée en live. Puis juste comme ça, Diable qui Chauffe vient nous accrocher avec sa touche plus grasse, plus langoureuse.

Les Dales Hawerchuk deviennent alors Les Jerrys Lees Lewis (remarquez les s bien placés) le temps d’une Jupe Noire aussi subtile qu’une scène de film de cul. Du gros sexe sale en musique!

Perdre la Raison nous ramène dans le droit chemin avec sa rapidité et son petit côté abrasif. Tout comme Princesse et Lemmy (beau clin d’oeil à la légende rock) un peu plus loin. Sans oublier cette intéressante pièce au huitième rang nommée Du Gaz et du Allumettes qui peut donner des idées malsaines à un esprit un brin mal tourné. La galette se termine avec ce Rock/Blues graisseux à souhait; Les Dales méritent clairement qu’on leur verse le baril de Gatorade pour souligner leur victoire…

La cote philozique: B+

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