Montréal n’est pas Cannes, fort heureusement à mon avis. Rien pour dénigrer l’endroit ni ses Cannois, mais la plus grande ville du Québec regorge d’attraits incomparables. Parmi ceux-ci, il y a ce festival de punk rock nommé Pouzza Fest qui remplit de bonheur les amateurs et les artisans de cette musique souvent boudée ou ignorée par la masse. Ici, il n’y aura ni classement ni palmes d’honneur. Juste un partage de coups de coeur et de clins d’oeil. Nos félicitations malgré tout au compatriote Xavier Dolan…
Le Jardin des Bières
N’en déplaise aux consommateurs de Pabst Blue Ribbon, il faisait bon pouvoir se lubrifier le gosier avec des nectars brassés par Beau’s et Le Trou du Diable. Le site était convivial et plus invitant que l’an dernier, autant pour les spectateurs payants que pour les simples curieux. Une belle brochette d’artistes pour divertir cette foule en perpétuel mouvement; bravo Pouzza pour ce « upgrade » majeur et réussi.
Les bières
Bonne idée que ces deux bières « officielles » que l’on pouvait boire à peu près partout sur le territoire élargi du festival, mais certaines bières ont réussi à nous séduire davantage. Mentions spéciales à la black IPA de Beau’s, la Coeur Noir, et à la White IPA tropicale du Trou du Diable, Les Quatre Surfeurs de L’Apocalypso. Deux produits régulièrement embouteillés mais ô tellement délicieux en fût sous un soleil estival comme c’était le cas ce weekend.
Les groupes
En toute honnêteté, aucune prestation des groupes vus n’a déçu la délégation philozique, partielle ou complète. Il a parfois fallu faire des choix déchirants, mais les artistes retenus ont su adoucir la douleur de rater quelques performances ici et là lors des trois jours en se donnant au maximum. Si Brutal Youth, Vulgar Deli et Barrasso nous en ont mis plein la tronche vendredi, on n’avait encore rien vu. Wolf-Face, The Penske File, The Hunters, Night Birds, The Suicide Machine et, cerise sur le sundae, The Sainte Catherines nous ont littéralement troué la rondelle samedi. En fait, pas juste eux, l’ensemble des spectateurs également. C’était plein à craquer aux Foufs en fin de soirée. Au moment de déposer la carcasse sur le matelas vers 3H00, ça faisait mal partout, vraiment partout! Et alors qu’on pense prendre ça relax dimanche, les vétérans de WD-40 nous botte le derrière malgré une ambiance de foire familiale (loin d’être un reproche aux organisateurs, bien au contraire!) et nous survolte juste assez pour replonger dans l’action jusqu’à 3h00 cette fois-ci. Grosse claque à Junior Battles, Dig It Up, Get Dead, La Querelle et Drug Church, c’était du bonbon! Un extra avec Dig It Up et Junior Battles en « After Pouzza », pourquoi pas? Ça aide à dégriser…
Conclusion
Nous avons déjà hâte à la septième édition en mai 2017. Les organisateurs sauront-ils encore nous surprendre? Nous en sommes certains! En espérant revoir certains bands de cette cuvée en plus de ceux que Hugo et sa bande nous feront connaître ou redécouvrir. De plus, le partenariat avec ces deux brasseries est à reconduire sans hésiter. De grâce, ne pas vendre son âme aux brasseries industrielles… Merci Pouzza Fest, que du beau et du bon cette année! À très bientôt…
3 réponses sur « La boucle finale »
[…] journée de dimanche au Pouzza. Et le vendredi? Et le samedi? Tu peux lire le papier de mon chum Philozique, si ça t’intéresse, ou celui de mon frère Rio prochainement. Moi, c’est le dimanche […]
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C’est qui le beau bonhomme sur la photo d’ouverture? Un amateur de Beau’s je constate.
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Très juste cher Watson!
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