Trois longues années se sont écoulées depuis la tornade nommée Des X, des croix, des pointillés. Il y a eu des spectacles, des messages d’espoir puis un premier extrait. On savait alors que le tant attendu Colada se pointerait incessamment. Et ce jour est finalement arrivé.
D’après l’ami Rio Spekto, le lancement à la Sala Rossa était sur la grosse coche; en grande forme les gars de Barrasso il paraît. Les nouvelles pièces s’harmonisant à merveille avec les anciennes en live, la galette studio ne pouvait donc pratiquement pas décevoir. Plongeons immédiatement dans cette deuxième offrande…
Après une première écoute, un sourire de soulagement peut se lire sur nos lèvres. Barrasso est encore Barrasso. Peu importe les ajustements et les petits virages, la signature du band est bien présente. On reconnaît la construction méthodique des chansons, l’habile ficelage en crescendo, la montée progressive du mur sonore. Toujours cette façon d’habiller le squelette couche par couche, en évitant de sursaturer le tout.
Ça ne fait que se confirmer au fil des nombreuses écoutes. Les différences se retrouvent dans les détails. Certains passages sont (un brin) plus clairs, d’autres un tantinet plus posés/ambiants, sans oublier le travail aux voix qui ajoutent une autre dimension au groupe. D’ailleurs, Pacha Grenatou est un coup de circuit qui illustre bien le point exprimé.
Cet album se retrouvera assurément dans plusieurs palmarès de fin d’année, reste seulement à voir à quelle position. Un incontournable en 2018.
P-S: chapeau pour les titres des chansons, c’est assez désarmant merci!
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